Comme annoncé aujourd’hui, voici les chiffres d’activité IPv6 tels que vus dans le DNS (avec quelques explications, puisque c’est la première publication). Ce tableau résume les principaux chiffres :
Domaines ayant Ipv6 activé | Pourcentage de requêtes arrivant en IPv6 | Demande d’adresses Ipv6 par rapport à IPv4 |
40 % | 1 % | 30 % |
Le nombre de domaines avec IPv6 activé est d’environ 40 % de .FR. Dans quasiment tous les cas, c’est grâce à un serveur DNS IPv6. Les deux autres services (Web et courrier) sont très peu représentés (6 % pour le courrier, 1 % pour le Web).
Résultat, le nombre de domaines entièrement IPv6 (pour les trois services à la fois) est négligeable.
Ce faible pourcentage pour le Web s’explique sans doute par le fait que, contrairement au DNS (et, dans une moindre mesure, au courrier), les clients gèrent mal le fait qu’une adresse soit injoignable (longue attente avant l’expiration d’un délai de garde et l’essai d’une autre adresse), ce qui fait hésiter les gérants de sites Web, inquiets de la fiabilité d’IPv6.
Lorsqu’on regarde la courbe, on est surpris par l’existence de brusques montées, suivies de palier. Cela s’explique par le fait que la décision d’un seul gros hébergeur (comme OVH, Gandi ou Amen) de mettre un AAAA dans les zones gérées peut affecter d’un coup beaucoup de domaines.
Ce mois-ci, le nombre de requêtes entrantes transportées sur IPv6 est resté stable, aux alentours de 1 %.
Idem pour le nombre de requêtes AAAA (30 % du nombre de requêtes A).
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